Paris - Bruxelles - Nice - ... - Barcelone
et le pied sur la marche on ne sait plus ni comment ni pourquoi l’amour est mort et tout s’arrête l’instant du ciel l’écho du jour le pont de pierre tout s’arrête s’enlise et semble vain il reste le cours du temps l’hiver à genou près de la mort et ce qui glisse sous les mots et qui ressemble à un poème. |
Maelbeek
la bouche du métro n’en finit pas de dévorer la vie elle cherche le souffle de la bombe le tic le tac de l’horreur la bête immonde qui s'éclabousse sur le trottoir de nos cauchemars des fleurs se fanent des bougies coulent des caméras déversent ce qu'est devenu le monde à deux arrêts d’ici elles parlent toutes les langues elles portent la boule au ventre ce qu’on n'explique pas d'une plaie qui saigne on se ressemble on se rassemble on lève une lampe allumée on cherche l’eau pour apaiser et Pâques arrive comme par erreur de balles et de baisers quelques cailloux sur le chemin épuisent jusqu'à nos larmes cette chose que l’on cherche l’amour et ce qu'il manque. |
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on peut s’asseoir
près d’un silence
et caresser un corps blessé
qu’inonde la lumière
un cœur et sa musique
vibrent encore
ce que l’on donne
palpite vers le ciel
l’aiguille du temps
nous pique
vers l’heure suivante
à vivre pour ceux qui ne sont plus
y aura-t-il sans eux
la place encore
pour un bonheur
qui ne soit pas que souvenir ?
près d’un silence
et caresser un corps blessé
qu’inonde la lumière
un cœur et sa musique
vibrent encore
ce que l’on donne
palpite vers le ciel
l’aiguille du temps
nous pique
vers l’heure suivante
à vivre pour ceux qui ne sont plus
y aura-t-il sans eux
la place encore
pour un bonheur
qui ne soit pas que souvenir ?
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